15/12/2016
François Fillon recule, pour avancer.
Le candidat de la « vérité » et du «courage », François Fillon, vainqueur de la primaire de la droite, recule.
Son programme de campagne cassait l’universalité de l’Assurance-maladie : il a été sérieusement critiqué de toutes parts.
Le lundi 12/12/2016, Jérôme Chartier, le porte-parole du candidat, avait peiné à préciser, sur France Inter, si les « petits risques », tels les rhumes, seraient toujours pris en charge par la sécurité sociale...en lâchant, stupidement : « ça dépend de quel rhume ». Justifier la mesure s’avérait besogneux.
Dans son intervention, dans le journal Le Figaro du 13/12/2016, François Fillon abandonne le distinguo entre « petits » et « gros » risques qui figurait noir sur blanc dans ses propositions.
Les électeurs de la droite et du centre, pour l’élection présidentielle de 2017, ne sont pas tous pour cette purge sociale violente comme le furent les électeurs de la primaire. Ils respectent les forces de la démocratie française et admettent la recherche de moindres inégalités sociales.
François Fillon devra encore relativiser sa « vérité simpliste », par exemple : il ne pourra supprimer 500 000 postes de fonctionnaires....
Rappel : en urgence, il doit lire, par exemple, Henri Guaino, François Lenglet, Jeremy Rifkin, Jean-Claude Barbier, Thomas Piketty, Pierre Rosanvallon, les économistes atterrés...afin de tenter de vivre dans le monde tel qu’il est, sans retard de cinquante ans.
Penser global, d’Edgar Morin pourrait aussi aider François Fillon à établir une liaison entre Vladimir Poutine, son ami, et le charnier d’Alep.
Annie Keszey.
10:42 Publié dans France, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : petits risques, gros risques, assurance maladie, françois fillon, présidentielle, annie keszey
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